En Guinée-Bissau, l’opposition affirme que le mandat du président Umaro Sissoco Embalo a expiré depuis le 27 février et l’accuse de manœuvres pour se maintenir au pouvoir. Pourtant, le chef de l’État reste déterminé à briguer un second mandat.
De retour d’une série de visites officielles, notamment à Moscou et Paris, Umaro Sissoco Embalo a annoncé sa candidature dès sa descente d’avion, projetant une victoire dès le premier tour. Une posture qui suscite l’inquiétude, d’autant plus qu’en décembre 2023, il a dissous le Parlement dominé par l’opposition et fixé les législatives anticipées au 24 novembre 2024 avant de les reporter sine die.
À la fin de son mandat, l’ancien général de 51 ans a unilatéralement annoncé que les scrutins présidentiel et législatif ne se tiendraient pas avant le 30 novembre 2025.
Umaro Sissoco Embalo marche-t-il dans les pas de ses prédécesseurs José Mario Vaz, Malam Bacai Sanha, Joao Bernardo Vieira, Assoumane Mané ou encore Kumba Yala ?
Ce samedi 08 mars 2025, Gédéon Vegba en a débattu dans l’émission Géostratégie avec ses invités :
- Amzath Abdoulaye, chroniqueur international
- Morgan Assogba Metondji, consultant en géopolitique et directeur d’un cabinet spécialisé en géopolitique