Le Bénin officialise son adhésion à l’Open Government Partnership (OGP), un programme international dédié à la transparence de la gestion publique et à la participation citoyenne. La décision a été prise en conseil des ministres le 13 novembre 2024.
En rejoignant l’OGP, le Bénin s’engage à promouvoir “un Gouvernement ouvert, c’est-à-dire la transparence de l’action publique et l’accessibilité à de nouvelles formes de concertation et de collaboration avec la société civile”, détaille le communiqué du Gouvernement. Cette adhésion facilitera l’amélioration du système budgétaire, afin de permettre un “processus ouvert, participatif et inclusif pour une optimisation des allocations et un meilleur ciblage des besoins prioritaires”;
Un engagement pour une transparence accrue
Selon le conseil des ministres, le Bénin qui est déjà reconnu comme “un leader international en matière de budget ouvert”, consolidera par cette affiliation “son choix de pratiquer une gestion efficiente des finances publiques ainsi qu’un processus budgétaire collaboratif” L’OGP appuiera également l’appropriation des nouvelles technologies pour un budget transparent, aligné avec les principes de gouvernement ouvert.
Le ministre des Finances s’occupera des démarches nécessaires pour formaliser cette admission du Bénin à l’OGP pour rejoindre 14 autres pays africains déjà membres du Partenariat, parmi lesquels, huit ouest-africains (Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone).
A propos de l’OGP
L’OGP est un partenariat international qui promeut un Gouvernement ouvert, fondé sur la transparence de l’action publique et l’accès à de nouvelles formes de dialogue et de collaboration avec la société civile, en s’appuyant principalement sur le numérique et les nouvelles technologies. Il “repose sur l’idée qu’un gouvernement ouvert est plus accessible, plus réactif et plus responsable envers les citoyens, et que l’amélioration des relations entre les citoyens et leur gouvernement présente des avantages à long terme pour tous”.
L’OGP, qui réunit des membres nationaux, locaux et de nombreuses organisations de la société civile, permet de “co-créer des plans d’action avec des réformes concrètes”. Il vise à ce que la société civile prenne part à la formation et à la supervision des gouvernements pour renforcer les relations citoyennes.