Le quartier Ganhi situé au sud-est de Cotonou fait l’objet d’un projet d’aménagement visant à renforcer son statut de pôle commercial et administratif. Le conseil des ministres du 19 février a décidé de déclarer d’utilité publique cette zone. L’annonce est assortie d’un plan d’expropriation.
Ganhi est présentement un centre d’affaires stratégique à Cotonou. Le nouveau plan d’aménagement annoncé va renforcer le caractère commercial de la zone appelée aussi à être un pôle administratif.
Projets d’utilité publique
Dans le cadre du nouveau plan d’aménagement annoncé, les propriétaires d’immeubles devront respecter des “prescriptions d’urbanisme et d’architecture prévues dans la zone”. Certains terrains devront “exceptionnellement” être libérés pour accueillir des projets d’utilité publique.
Toutefois, toutes les propriétés concernées ne feront pas l’objet d’une expropriation. Seuls les terrains destinés à des infrastructures publiques spécifiques seront récupérés par l’État.
Présence d’infrastructures inappropriées
C’est depuis 2001, qu’un “un plan spécial d’aménagement du périmètre de Ganhi, en tant que zone commerciale, a été approuvé en conseil des ministres. Ainsi, seules les infrastructures immobilières destinés à cette fin devraient désormais se trouver dans cet environnement“, rappelle le Gouvernement. Et 20 ans plus tard, en 2021, le plan a inclus les immeubles administratifs.
Cependant, des édifices mal entretenus, des usines vétuste et des immeubles à l’abandon côtoient les installations commerciales de Ganhi. Le gouvernement donne l’exemple de la cimenterie SCB dont l’activité pollue l’air dans la zone. La délocalisation de cette usine avait été ordonnée depuis juillet 2021 pour être effective au plus tard le 30 décembre 2022.