Les attentions de la presse nationale sont tournées vers la Cour constitutionnelle, sur l’affaire parrainage, dont l’audience reportée, se tient ce jeudi 23 octobre 2025.
C’est un Jour de vérité à la Cour constitutionnelle sur la participation ou non du duo Agbodjo-Lodjou à la présidentielle de 2026, selon Le Matinal. « C’est une audience décisive et très attendue qui se tient, ce jeudi à la Cour constitutionnelle. La décision de la Cour pourrait avoir un impact majeur sur la suite du processus électoral en cours », estime le Journal. Toutefois, rappelle l’auteur de l’article, la haute juridiction s’est déjà prononcée sur une question similaire en 2021. Le Coopérant évoque un enjeu politique et institutionnel dans cette affaire. Pour le journal, au-delà de ce différends, l’affaire soulève des questions profondes sur la gouvernance politique et la légitimé des institutions à intervenir dans les actes purement électoraux. « Elle illustre également la fragilité des partis face aux procédures de parrainage et la nécessité pour ces derniers de se conformer strictement aux règles établies », poursuit l’article. Gaskyani Info voit un jeudi de tous les enjeux à la Cour constitutionnelle avec un jugement crucial qui ouvre la voie à deux issues radicalement différentes pour l’opposition. “Dans le premier cas, analyse mon confrère, la validation de la décision du tribunal priverait Les Démocrates d’un parrainage essentiel, au point de leur interdire l’accès à la présidentielle”. “Dans le second cas, infirmer le jugement aurait pour effet de confirmer la régularité de leur procédure et, par voie de conséquence, de leur permettre de poursuivre leur campagne”.
L’exigence de la présence de Yayi et des deux candidats du parti Les Démocrates à la Direction de la Police Judiciaire, suite à leur convocation,… le sujet fait couler aussi d’encre.
Le Matinal nous informe que les enquêteurs ont insisté sur la présence physique des trois personnalités. Le journal rapporte aussi l’exigence des avocats des concernés qui ont représenté leur client hier. La demande des avocats veut que la police judiciaire passe par le parquet, qui opine d’abord sur la plainte avant toute suite valable. Gaskyani Info raconte que dès leur arrivée hier à la direction de la police judiciaire, les avocats se sont vus opposer le caractère impératif de la présence physique de leurs clients. L’article détaille que les autorités en charge de l’enquête ont clairement signifié que la procédure en cours revêtait un caractère pénal, rendant la comparution personnelle non optionnelle, mais légalement obligatoire.
Autre sujet à la Une des parutions de ce jeudi, l’annonce de la construction de 5 lycées scientifique et une école normale supérieure ; une décision prise hier en conseil des ministres.
Selon Fraternité les ministres concernés devront veiller à la mise en œuvre rigoureuse du projet, conformément aux cahiers de charges et aux exigences de qualité fixées. La Nation relaie aussi cette information, et publie l’intégralité du compte rendu du conseil des ministres.