La Cour constitutionnelle s’est prononcée sur les recours sur une nouvelle éligibilité de Patrice Talon. L’information est à la Une de la plupart des journaux parus ce vendredi 14 février 2024.
La revue de presse présentée par Modeste Donkpegan sur Radio Bénin
A l’image de L’Emblème du Jour qui titre : Éligibilité ou non de Patrice Talon à la présidentielle de 2026, la Cour constitutionnelle déclare les recours irrecevables.
Nouvelle République et l’éligibilité du président Talon, la cour déclare irrecevables les recours de Coovi et autres selon L’Evénement Précis. Le Télégramme, a parcouru la décision de la haute juridiction et conclut que la cour renvoie les trois requérants dos à dos. Il s’agit des citoyens Nourou Dine Moussa Mohamed, Bertin Koovi et Joseph Dégbey.
S’appuyant sur les articles 3 alinéa 3, 122 de la constitution et 37 de la loi organique de la juridiction, rapportent mes confrères, la cour rappelle que le citoyen ne peut saisir la haute juridiction que pour les violations des droits humains, ou pour contrôler l’inconstitutionnalité des lois. En l’espèce, les requérants cherchent à éclaircir si une nouvelle République a été instaurée par réforme constitutionnelle et si Patrice Talon est éligible pour un nouveau mandat. La cour estime que cette requête formulée sans contentieux s’analyse comme une demande d’avis. Or, les citoyens n’ont pas qualité pour demander un avis à la Cour constitutionnelle. Voilà pourquoi elle a déclaré irrecevables les trois recours, conclut Le Télégramme.
Rappelé pour consultation, Gildas Agonkan, l’ambassadeur du Bénin, près le Niger est sur la sellette d’après de nombreux quotidiens.
Pour avoir demandé pardon au peuple nigérien, le Bénin rappelle son ambassadeur à Niamey, indique Le Télégramme. Le Matinal se veut plus pessimiste et assure : Rappelé à Cotonou pour des propos controversés à Gaya, Gildas Agonkan entre recadrage et révocation. Le journal d’Akpakpa Dandji annonce que son sort sera scellé ce jour.
La Nouvelle Tribune ne donne pas non plus chère la peau de l’homme et titre : Demande de pardon de l’ambassadeur du Bénin près le Niger, une erreur qui peut emporter Gildas Agonkan. Tenir de tels propos sans la caution des autorités nationales, dans un contexte aussi délicat, où le Bénin est accusé d’abriter des bases militaires françaises dans le but de déstabiliser le voisin est une erreur, indique le journal.
Une analyse que partage Matin Libre qui déclare en manchette, avec un brin d’ironie, que demander pardon peut être une faute.
Plusieurs autres sujets sont à la Une des parutions de ce vendredi. Avec Bénin Intelligent qui s’intéresse au secteur de la justice et relève que le nombre de magistrats et de greffiers a doublé en 8 ans. La Nation dédie sa manchette à la lutte contre le terrorisme et annonce la prise en charge psychologique des militaires déployés.
Fraternité va plus loin et affirme : Evacuation des militaires béninois blessés en France, une décision qui remonte le moral de la troupe. Coopération bilatérale, le Bénin et l’Arabie Saoudite engagent des réformes culturelles ambitieuses, nous dit pour sa part L’Evénement Précis. Bénin Intelligent annonce la construction d’un centre culturel à Cotonou dans ce cadre. Ordre national du Bénin, Edouard Loko et six conseillers décorés, rapporte en manchette La Nation.