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Mort subite : que faire pour la prévenir ?

Au Bénin, les morts subites de jeunes et adultes sont désormais fréquentes. Plaintes et désarroi s’ensuivent avec des supputations sur les causes de ces décès.

Au Bénin, les morts subites de jeunes et adultes sont désormais fréquentes. Plaintes et désarroi s’ensuivent avec des supputations sur les causes de ces décès. 

Pas de statistiques officielles. Mais des cas récents de décès de jeunes cadres et talents au Bénin suscitent des inquiétudes. Bien souvent, si ce n’est pas la cardiaque qui est incriminée, c’est une main invisible ou occulte qui en serait responsable. Ce que beaucoup ignorent par contre, c’est que respirer, marcher, parler ne signifient pas toujours une absence de maladie.

 Mort subite d’origine cardiaque

Objectivement, le corps humain peut être comparé à une voiture qui a besoin d’aller périodiquement au garage pour une révision. Notamment, le cœur est une pompe centrale qui travaille inlassablement pour se nourrir et nourrir tous les autres organes.  La preuve : dès qu’il s’arrête, la vie bascule. Un dysfonctionnement du système électrique du cœur peut entraîner des battements de cœur irréguliers (arythmie) fatales pour la victime. Le cœur peut effectivement parfois arrêter soudainement de battre sans cause apparente et nécessiter une réanimation en urgence ou entraîner la mort. On parlera d’une mort subite d’origine cardiaque.

Sport et alimentation

C’est pourquoi il est important de prendre soin de cet organe en faisant attention aux veines et artères (vaisseaux sanguins) qui l’accompagnent dans son travail. L’hypertension artérielle, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde et bien d’autres maladies du cœur ou des vaisseaux sanguins peuvent être prévenus. 

Les cardiologues recommandent souvent une activité physique régulière et une alimentation saine et équilibrée qui réduit le sel, le sucre et le gras. Mais cela ne suffit pas toujours pour prévenir les pathologies du cœur et des autres organes. Il faut également questionner périodiquement le fonctionnement des différents appareils du corps humain parce que certaines affections évoluent à bas bruit.

Le check-up ou bilan de santé

En général, entre l’apparition des premiers symptômes et le dysfonctionnement soudain d’un organe, il s’écoule des jours, des mois et parfois des années. Le bilan de santé permet de détecter les affections avant qu’elles ne se manifestent et de proposer éventuellement une prise en charge précoce. Il a l’avantage d’éviter les surprises désagréables et mortelles. Avant les analyses biologiques et radiologiques, il y a la visite chez le médecin généraliste pour l’examen clinique qui va lui permettre d’orienter avec plus de précision ses recherches. Procéder ainsi permet également de réduire le coût du bilan.  Au Bénin, un bilan de santé coûte environ 60 à 100.000 FCFA.

Les assureurs sont moins souvent d’accord de prendre ce bilan en charge. Ceci explique le fait que très peu de personnes y pensent. Mais il vaut mieux prévenir que guérir. Tout au moins à partir de 40 ans, il est recommandé de faire ce bilan de façon spontanée et annuellement. Cela s’entend qu’on ne roule pas indéfiniment une voiture sans les entretiens et les vidanges périodiques. Pourquoi ne pas donc profiter de son anniversaire de naissance pour faire son check-up chaque année ? 

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