Cinéma béninois, quid de la professionnalisation ? La question a été posée mardi 27 août 2024 à trois acteurs du secteur. Les invités de l’émission télévisée “La Parenthèse” s’accordent que le Bénin peine à mettre en place une industrie cinématographique.
Chaque année, plusieurs diplômés sortent des écoles spécialisées publiques comme privées au Bénin. Pourtant, le secteur cinématographique demeure moins dynamique dans le pays, font observer les cinéastes.
Ces derniers déplorent l’inexistence du code du cinéma béninois. Le document devrait contribuer à la résolution des entraves au développement du domaine. “Notre cinéma n’est pas financé et on espère le miracle. (…) Nous sommes délaissés”, a regretté Arcade Assogba, réalisateur et producteur de cinéma.
Sedo Tossou, producteur et acteur franco-béninois, note “une sorte de désespoir” au niveau des jeunes talents du pays “qui n’arrivent plus à y croire”.
Il faut créer les conditions d’industrialisation du cinéma béninois afin de soulager “nous qui sommes du secteur et souffrons”, a assuré Claude Balogoun, président directeur général de Gangan productions.
Lire aussi => [Le débat] Choix de filière post BAC : un autre défi ?