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Journée sans Facebook : comment réduire l’addiction aux réseaux sociaux ?

Journée sans Facebook : comment résister à l’addiction des réseaux sociaux ?

En 2025, peut-on encore se passer des réseaux sociaux ? S’il est difficile de répondre par l’affirmative à cette question, une journée est consacrée dans l’année pour réfléchir à notre addiction aux réseaux sociaux comme Facebook.

La journée mondiale sans Facebook est un événement annuel encourageant les utilisateurs à se déconnecter de la plateforme de réseau social pendant 24 heures. Elle a lieu chaque 28 février. Promue par des militants du numérique, des organisations prônant la déconnexion, l’initiative vise une réflexion sur le temps passé en ligne, l’addiction aux réseaux sociaux. 

L’addiction, c’est quoi ?

En effet, peu d’utilisateurs sont conscients de leur dépendance aux plateformes en question. “Il y a addiction lorsque vous devenez esclave de cela et ça va jusqu’à vous empêcher de vous organiser vous-même. Et on en fait de cela une mécanique de vie, on ne peut plus s’en passer”, explique le sociologue Dr Achille Sodégla.

Au Bénin, les chiffres de l’utilisation de Facebook révèlent que plus de 60% des hommes et plus de 35% des femmes ont utilisé la plateforme au cours du mois de janvier 2025, selon Dr Kossi Amessinou, enseignant-chercheur. L’universitaire s’inquiète surtout de l’utilisation massive que font les jeunes de ce réseau social. Sur les 2,8 millions d’utilisateurs recensés, près des deux-tiers se situent dans la tranche d’âge de 17 à 24 ans, confie-t-il. 

Conséquences et solutions

Si le réseau social permet de rester en contact avec ses proches et de se divertir, y passer le plus clair de son temps n’est pas si bénéfique. L’addiction aux réseaux sociaux notamment Facebook peut impacter la santé mentale (stress, anxiété, dépression et une faible estime de soi). Elle peut aussi entraîner une baisse de productivité du fait des troubles de concentrations et créer de l’isolement. 

Pour lutter contre cette tendance, Dr Kossi Amessinou conseille aux utilisateurs d’adopter des habitudes plus équilibrées en matière de communication numérique. Celles-ci peuvent se traduire par la définition de plages horaires quotidiennes dédiées aux réseaux sociaux, la désactivation des notifications inutiles et le fait de privilégier des interactions réelles. 

Il est également conseillé d’utiliser un minuteur ou une application de gestion du temps comme “Digital Wellbeing” ou “Forest” sur ses réseaux sociaux. Établir des zones sans écran et remplacer le temps passé en ligne par d’autres activités sont également d’autres alternatives possibles pour réduire son addiction à Facebook. 

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