Avec la création de quatre nouvelles agences de sauvegarde de la culture décidée en conseil des ministres le 31 janvier 2024, le Bénin nourrit l’ambition de mieux valoriser son patrimoine culturel immatériel. Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts en a donné des clarifications mardi 06 février à Cotonou.
Un pas de plus pour le Bénin dans sa dynamique de promotion de ses richesses culturelles. Les quatre agences réparties dans différentes aires socioculturelles devraient fonctionner comme un établissement public à caractère social et scientifique. Cependant, elles “ne disposent pas de territoires physiques de compétence”.
Cette politique culturelle du Bénin voudrait que ces différents établissements veillent à la sauvegarde des éléments constitutifs du patrimoine culturel immatériel et à leur mise en valeur. Ces agences doivent également œuvrer “à l’appropriation et au développement du patrimoine culturel immatériel auprès des jeunes, et notamment en milieux éducatifs”.
Ainsi, chaque agence identifie et fait “l’inventaire des éléments du Patrimoine culturel immatériel (PCI)” de son espace socioculturel de compétence. Les biens culturels immatériels à identifier constituent des atouts “pour le développement touristique” selon Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Il leur revient en outre de contribuer à la mise en œuvre des actions dans le cadre de l’élaboration des dossiers d’inscription de ces derniers sur la liste du patrimoine de l’humanité, assure Jean-Michel Abimbola.
Cet engagement du pouvoir public est une partie du vaste programme culturel mis en œuvre depuis 2016. L’exécutif béninois tient à améliorer à travers les différentes initiatives l’offre touristique et l’économie qui en découle.
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