La pandémie du nouveau coronavirus Covid-19 a ralenti les activités dans de nombreux secteurs d’activités dont celui de l’événementiel. Au Bénin, les acteurs de ce secteur dont les activités sont réduites au strict quand elles ne sont pas à l’arrêt s’adaptent.
C’est le calme plat qui règne dans les salles de fêtes habituellement connus pour leur vie particulièrement active. Danse et musique ont laissé place à une ambiance à une tranquillité qui devient pesante pour le gérant des lieux rencontré sur place. “Depuis l’avènement de ce coronavirus, tout est en mode plat”, déclare Confide Amoussou qui a du mal à cacher son angoisse.
Disc Jockey à ses heures perdues, Romaric Labité (DJ Mister Fly) subit aussi de plein fouet les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. C’est un “coup dur” pour le jeune homme qui tirait l’essentiel de ses revenues des prestations qu’il offrait. Depuis l’institution des gestes barrières, il est au chômage technique et vit mal la situation. “On n’avait déjà des dates, il y avait déjà des manifestations en instance et on a dû annuler, les clients ont dû annuler. Ça a tout bouleversé”, raconte-t-il.
S’adapter et se réorienter
Face aux difficultés, les acteurs optent pour une réorientation dans d’autres secteurs d’activités. C’est le cas de Jean-Yves Assah. Cet animateur d’événements s’investit désormais dans l’élevage et l’agriculture. “J’ai commencé à m’adapter aussi peu à peu à l’élevage et à l’agriculture, parce que la terre ne ment jamais dit-on”, a-t-il expliqué pour justifier sa reconversion temporaire. Car il assure qu’une fois la pandémie terminée, il va retourner à ses premières amours.
Désormais contraints à la survie, les acteurs de l’événementiel n’ont qu’un seul souhait : que cette heure de pandémie de Covid-19 soit rapidement conjuguée au passé.