Au Bénin, l’Etat met en garde contre les affichages anarchiques. Le gouvernement a rappelé aux auteurs mercredi 06 novembre 2024, la réglementation en vigueur.
Un rappel à l’allure d’une pédagogie. L’Etat béninois avertit à nouveau que les affichages publicitaires anarchiques sont interdits dans les communes du Grand Nokoué.
Selon le conseil des ministres, un décret réglemente depuis 2023, l’affichage des publicités dans les villes de Cotonou, de Porto-Novo et autres faisant partie du Grand Nokoué.
Après la prise de la disposition en 2023, une série de communications avait été faite autour. Le ministre du Cadre de vie avait appelé les auteurs concernés à se conformer à la réglementation en leur accordant un moratoire.
Le gouvernement regrette que malgré la sensibilisation, la violation de la réglementation persiste. “Force est de constater que passé le délai fixé, lesdits affichages se poursuivent, au mépris de la réglementation en vigueur”, précise le compte rendu.
Amende…
Le décret interdit les affichages publicitaires sur les monuments naturels, les mâts de lampadaires servant à l’éclairage public, les poteaux électriques et de télécommunication, les équipements publics concernant la circulation routière, maritime, fluviale ou aérienne, tous autres supports non agréés.
Les affichages publicitaires anarchiques sont considérées comme une “pollution visuelle conformément aux textes en vigueur”, indique le décret en son article 3. Pour le gouvernement Talon, ledit décret a été adopté “dans le cadre de l’assainissement et de l’embellissement de nos villes, en soutien aux aménagements majeurs réalisés ou en cours”.
Ainsi, le non-respect de la mesure constitue une pollution visuelle. Les auteurs exposent à une amende. L’article 4 du document est clair :
“L’auteur de tout affichage effectué en violation des dispositions du présent décret est puni d’une amende de cinquante mille (50.000) francs CFA par jour de présence dudit affichage”.
Le 06 novembre 2024, les autorités béninoises ont donné l’ultime avertissement aux concernés. “Le Conseil invite instamment ceux-ci à les démanteler sous huitaine faute de quoi, les services compétents de l’Etat appliqueront les mesures répressives appropriées”, souligne le compte rendu.