Plus rien ne sera comme avant dans le secteur funéraire au Bénin. Pour raisons sanitaire et environnementale, le conseil des ministres du mercredi 19 juin 2024 a adopté une nouvelle réglementation pour corriger les manquements relevés dans les pratiques en vigueur.
La réglementation en vigueur des activités funéraires a presque 30 ans d’âge. Selon le gouvernement, le texte, un arrêté interministériel de février 1995 sur les activités de pompes funèbres par les entreprises privées “est devenu obsolète et inapproprié, au regard des évolutions du secteur et des exigences d’actualisation”.
Des points noirs de l’hygiène funéraire au Bénin
Sous l’encadrement actuel, des manquements sont relevés, allant de l’aménagement des cimetières à l’intégrité physique et de la mémoire des défunts. “S’y ajoutent des manquements en matière de protection de l’environnement”, complète le communiqué du conseil des ministres.
Qu’est-ce qui va changer ?
Le secteur funéraire sera assaini avec les nouvelles normes établies par un décret. Celui-ci met en place des innovations qui s’appliquent à la catégorisation des activités funéraires, la fixation des normes techniques, sanitaires et environnementales applicables à la création, la gestion des pompes funèbres, des funérariums, des crématoriums et des cimetières.
La nouvelle réglementation du secteur funéraire intervient plusieurs années après une vague de dénonciations de pratiques illégales dans les morgues au Bénin, menée par l’activiste Médard Koudébi.