Bonjour à tous ! On en sait un peu plus désormais sur les grands dossiers à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire qui s’ouvre demain à l’Assemblée Nationale. Tous les journaux reviennent ce mercredi 23 octobre 2024, sur la sortie médiatique hier, du porte-parole du Président du parlement.
L’événement précis qui propose l’intégralité de ce que Vitali Boton a dit, renseigne qu’il s’agit d’une session budgétaire dense et variée. Cela témoigne de l’engagement de la neuvième législature et de son patron à répondre aux besoins des citoyens, explique le conférencier dans les colonnes de La Nation.
En guise de points majeurs qui vont mobiliser les députés pendant les trois prochains mois, le quotidien du service public rapporte entre autres, la présentation du rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale couvrant la période allant du 1er avril au 30 septembre 2024, le projet de loi de finances pour la gestion 2025 bien sûr, le projet de loi de règlement pour la gestion 2022, le projet de loi relatif à l’alimentation scolaire en République du Bénin et le projet de loi portant maîtrise d’ouvrage publique en République du Bénin.
Bref, pour Fraternité, les lois à examiner couvrent des domaines clés comme la justice, la santé, l’éducation, l’économie, et les droits humains.
Le Télégramme évoque aussi la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, mais consacre sa manchette à la Présidentielle de 2026.
Le journal nous apprend que Patrice Talon résiste à des propositions pour le maintenir au pouvoir. « Il y a certains de ses proches, certains de ses collaborateurs qui pensent que ce serait bien pour le Bénin, qu’il continue. Mais il leur a dit radicalement non à chaque fois », a révélé le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, cité par le Télégramme.
La succession de Patrice Talon est aussi à la une de La Nouvelle Tribune. Élection présidentielle de 2026 : qui pour parrainer, s’interroge le quotidien. L’auteur de l’article présente les scénarii possibles selon lui. Mon confrère Boubacar Boni Biao précise d’abord qu’au moment des déclarations de candidature pour la présidentielle de 2026 en octobre 2025, trois formations politiques ayant déjà les députés et/ou maires sont qualifiées pour accorder les parrainages aux duos candidats.
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A écouter ici…
Il s’agit de l’Union progressiste le Renouveau (63 députés et 41 maires), le Bloc républicain (28 députés et 36 maires), Les Démocrates (uniquement les députés au nombre de 28). Mathématiquement, poursuit-il, le parti de l’opposition Les Démocrates a tout juste le nombre suffisant pour parrainer un duo de candidats.
Le parti du camp présidentiel l’Upr pourrait quant à lui, parrainer trois duo-candidats et le Br, deux.
Troisième schéma à envisager, d’après le journal, ces deux partis du camp présidentiel pourraient s’entendre pour parrainer un seul duo en vue de se donner plus de chance. Le camp Talon sera donc face au camp Yayi, projette La Nouvelle Tribune.
En attendant d’y voir clair, l’Evénement Précis informe que Moele-Bénin dénonce et condamne le coup d’Etat déjoué. Les responsables du parti ont dit leur position dans un langage franc et direct, pense Fraternité. Le journal de Mènontin ajoute que la formation politique dirigée par Jacques Ayadji a aussi exprimé sa proximité, sa compassion et sa solidarité au Chef de l’État.
On termine avec ces deux informations. Daabaru déplore la mort de deux personnes suite à un affrontement entre éleveurs et populations à Matéri. Et cette indignation de l’ancienne ministre française Roselyne Bachelot rapportée par le Télégramme : « Il y a plus de médecins béninois en île de France qu’au Bénin ».
Merci pour l’attention !
Christian Gandjo