“Nov’Art”, c’est le nom d’un tout nouveau projet culturel que le Novotel de Cotonou annonce pour contribuer au rayonnement des talents artistiques du Bénin. Il sera lancé le 5 novembre 2020. Mais avant, les promoteurs ont présenté le projet aux médias ce 31 octobre.
“Nous avons décidé de positionner au cœur de l’expérience client, la culture, les arts et le design”, explique Stéphane Jamin, directeur des hôtels Novotel Orisha et Ibis de Cotonou en conférence presse ce vendredi. “Plus qu’un projet, détaille-t-il, le Nov’Art est une ambition forte, celle de devenir un acteur majeur de la promotion des artistes plasticiens, des designers, des stylistes, des musiciens béninois,… reconnus mais aussi des artistes émergeants”.
Le Novotel, un atelier d’art plein air
Pour concrétiser son ambition, le Novotel met à la disposition des artistes, l’ensemble de ses installations pour l’exposition de leurs créations. “C’est notre approche qui fait la différence : mettre à la disposition des créateurs, l’hôtel et ses sept hectare de jardins”, explique M. Jamin.
En se transformant en un atelier d’art plein air, le Novotel crée un espace d’exposition, de découvertes et de rencontres, le tout promu par des événements réguliers pour la visibilité des activités. Le ministère de la Culture, soutien du projet, apportera sa touche sur ces aspects.
Trois mois d’exposition par vague d’artistes
Conçu pour durer “le plus longtemps possible”, le Nov’Art accueillera les artistes béninois de différentes spécialités, les jeunes pousses notamment, par vagues pour des expositions durant 90 jours. Les créateurs se relaieront donc tous les trois mois.
Pour la gestion technique de l’exposition, Novotel a fait appel à un grand nom de l’art plastique béninois, Charly d’Almeida. En tant que conseiller artistique et parrain du Nov’Art, il va diriger la sélection des artistes à qui le projet offre l’occasion d’exposer et vendre leurs œuvres.
Le lancement officiel du Nov’Art se fera dans une semaine avec le vernissage de son exposition inaugurale intitulée “Le théâtre de nos demeures” de Charly d’Almeida.