Près de deux ans après son lancement, le programme Gbéssoké va bientôt effectuer ses premiers transferts monétaires aux ménages bénéficiaires. Ce programme de protection sociale vise aussi à moderniser les Guichets uniques de protection sociale (GUPS).
L’objectif du programme Gbéssoké est d’accroître la capacité productive des ménages les plus pauvres du Bénin. Ce faisant, l’initiative vise à les sortir de leur état de vulnérabilité. Lancé en février 2023, le programme Gbéssoké est à l’aune de sa phase opérationnelle. Pendant près de deux ans, une série d’activités a été mise en œuvre pour arriver à cette étape.
Il s’est d’abord agi de préparer toute la phase administrative du projet avec la documentation nécessaire et la mise en place de l’unité de gestion du programme, a indiqué son coordonnateur Rodrigue Honkpéhèdji. La stabilisation, c’est-à-dire la mise à jour de la base de données des ménages bénéficiaires, a été réalisée avec le concours de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INStaD). La mise en place des comités villageois de gestion de plainte a été également une étape préparatoire importante, a expliqué Rodrigue Honkpéhèdji.
Gbéssoké : douze communes pilotes
A en croire le coordonnateur du programme, à cette étape, “la phase des transferts monétaires est imminente”. Cependant, ce sera une première phase pilote qui prendra en compte douze communes sur l’ensemble du territoire national. Mais Rodrigue Honkpéhèdji assure que l’extension du programme se fera très vite au fur et à mesure. Avec un financement de 98 milliards de FCFA, le programme s’étend, en effet, sur quatre ans.
Il faut préciser que les transferts monétaires ne constituent qu’un volet du programme Gbéssoké. L’autre aspect de l’initiative est relatif aux Guichets uniques de protection sociale (GUPS). Il concerne d’une part, la rénovation et la transformation des 85 guichets existants et, d’autre part, la construction de 35 nouveaux.
“Nous avons stabilisé la liste des sites qui doivent abriter les 35 nouvelles constructions de commun accord avec les élus locaux (…) Nous avons ensuite procédé au recrutement d’un architecte qui a fait le plan architectural. Actuellement, les études techniques et environnementales sont en cours pour permettre, d’ici 2025, de démarrer les constructions”, a assuré Rodrigue Honkpéhèdji.
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