Dans le cadre de la promotion des droits et santé sexuels et reproductifs, 37 jeunes juristes béninois bénéficient d’un renforcement de leurs capacités. Pour les organisateurs de la session, l’objectif est de former une nouvelle génération de défenseurs des droits humains engagés contre les violences basées sur le genre (VBG).
Initiée dans le cadre du projet PLURIELLES, la formation intensive en droit international des droits humains aborde de manière approfondie les questions de santé sexuelle et reproductive ainsi que la lutte contre les VBG. “ “Le programme offre aux jeunes femmes surtout l’accompagnement et le soutien nécessaire pour qu’elles puissent gagner en confiance, qui vont leur permettre aussi d’assumer le rôle de leadership dans divers domaines”, a expliqué Achille Tokin, responsable du suivi, évaluation, apprentissage et redevabilité du projet PLURIELLES au Bénin. La session de formation s’étale sur deux semaines assortie de stages dans des cabinets d’avocats au profit des participants.
Une opportunité pour les participants
La quarantaine de participants à la formation est particulièrement enthousiaste. Pour eux, il s’agit d’une occasion unique pour enrichir leurs connaissances sur les sujets développés. De fait, les attentes sont très importantes. “Ma première attente est de renforcer “mes connaissances et capacités en matière de santé sexuelle et de la reproduction et avoir la chance d’être parmi les personnes retenues pour aller dans un stage dans un cabinet d’avocat afin de parfaire sa formation’’, confie Christelle Tchenou, une des participants à la formation.
Il faut préciser que le projet PLURIELLES vise principalement à renforcer la santé et les droits sexuels et reproductifs au Bénin, au Burkina Faso et au Mali. Il est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et mis en œuvre par un consortium formé de Santé Monde, Avocats sans frontières Canada (ASFC) et la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI), trois organisations canadiennes.
Fulgencia HOUNTONDJI