La Journée internationale de la langue maternelle est célébrée chaque année le 21 février. Elle est dédiée à la protection de la diversité linguistique et culturelle. Pour de nombreux chercheurs , la langue maternelle est un levier essentiel pour le développement.
Pour célébrer la journée de la langue maternelle cette année, l’Unesco a retenu comme thème : “l’emploi de la technologie pour l’apprentissage multilingue : défis et opportunités”.
La veille de la célébration, le gouvernement béninois invitait ses citoyens à accentuer leurs rapports avec leurs langues maternelles. “Je lance un appel à toutes les béninoises et à tous les béninois pour que ce vendredi 21 février 2025 soit une nouvelle brèche pour accélérer les progrès en matière de diversité linguistique”, déclarait le désormais feu ministre chargé de l’Enseignement secondaire, Kouaro Yves Chabi.
Plusieurs réformes, introduites par le président Patrice Talon, prônent une éducation inclusive basée sur la technologie au Bénin. Les projets Arch et l’EFTP accordent une place importante à la valorisation des langues maternelles.
Préserver la diversité linguistique
L’un des principaux objectifs de cette journée est d’attirer l’attention sur les langues en voie de disparition. L’Unesco estime qu’il existe 8 324 langues parlées ou signées dont environ 7 000 sont encore utilisées. Mais moins d’une centaine de ces langues sont utilisées dans le monde numérique. Cela signifie, selon l’Unesco, que toutes les deux semaines, une langue disparaît pour toujours.
Pour les Nations Unies, l’apprentissage dans la langue maternelle améliore les résultats scolaires et favorise une compréhension plus approfondie de la matière.
Plusieurs béninois partagent d’ailleurs cet avis de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Certains d’entre eux ont réagi dans l’émission écho de l’actualité de Radio Bénin de ce 21 février 2025.
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a instauré cette journée en 1999 pour attirer l’attention sur l’importance de préserver les langues maternelles notamment celles qui sont en danger d’extinction. On se souviendra des événements survenus en 1952 au Bangladesh.
Des étudiants et des militants ont fait campagne pour la reconnaissance du bengali comme langue nationale aux côtés de l’ourdou. La police a ouvert le feu sur les manifestants, faisant plusieurs morts. D’où le symbole de la lutte pour le droit de parler sa langue maternelle.
