Les nouveaux conseillers du Conseil économique et social (CES) entrent officiellement dans leur fonction. Ils ont été installés ce lundi 24 février 2025 par le président de la République avec de nouvelles missions.
L’installation de la nouvelle mandature du CES marque un tournant dans la vie de l’institution. Mise en place en 1991, le Conseil économique et social a connu quelques réformes structurelles l’année dernière. Elles ont été voulues par le chef de l’Etat pour renforcer l’ancrage territorial de l’instance et sa proximité avec les populations. Ainsi, ce sont neuf conseillers nationaux et 12 coordonnateurs départementaux qui ont été installés.
De nouvelles missions
Les membres du Conseil économique et social, dans sa nouvelle configuration, sont appelés à être “le pont qui relie les citoyens aux gouvernants”, a rappelé Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale lors de la cérémonie d’installation. Dans un premier temps, il s’agira pour eux, de remonter les aspirations des diverses couches socio-professionnelles et culturelles aux pouvoirs publics.
A l’inverse, ils auront aussi pour missions de vulgariser les politiques publiques mises en œuvre par les institutions de la République auprès des populations. Parallèlement, le CES continuera à exercer son rôle d’organe consultatif chargé d’examiner les projets de loi, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de loi qui lui sont soumises.
Défi
Pour le chef de l’Etat, la mise en oeuvre des réformes opérées au sein du CES constitue un défi lancé aux nouveaux conseillers. Il leur revient de justifier de leur capacité à incarner les changements voulus pour consacrer la pertinence de l’institution.
“De votre efficacité dans la contribution à la mise en œuvre d’une politique pertinente de développement équilibré du territoire et des secteurs dépendra la longévité d’une institution longtemps galvaudée et maintes fois en passe d’être effacée”, les a-t-il prévenus.
Après leur installation, les membres du CES éliront leur président et décideront de la composition du bureau de l’institution.
