Selon un récent classement, Cotonou est la ville la plus propre de l’Afrique de l’Ouest. A l’échelle continentale, la métropole béninoise occupe une respectable sixième place.
Le classement a été réalisé par le magazine panafricain Jeune Afrique. Selon les résultats de l’enquête d’opinion qui a connu la participation de près de 2000 personnes, c’est la ville de Cotonou qui arrive en tête des métropoles les plus propres d’Afrique de l’Ouest. La capitale économique du Bénin dépasse ainsi des villes comme Accra, Abidjan ou Dakar qui font également partie de l’échantillon de 30 villes sur lesquelles a porté l’enquête d’opinion.
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Au plan continental, selon le même classement, la première ville du Bénin se hisse à la sixième place. Devant elle se trouvent des villes connues pour leur propreté historique. Ainsi, sans grande surprise, c’est Kigali (Rwanda) qui arrive en tête du classement suivi de près par Rabat (Maroc) et Alexandrie (Egypte). Gaborone (Botswana) et Le Cap (Afrique du Sud), respectivement quatrième et cinquième, précèdent Cotonou dans le classement.
Propreté de Cotonou : des interrogations après la satisfaction
Pour les acteurs de la société civile engagés dans l’assainissement du cadre de vie à Cotonou et au Bénin d’une façon générale, ce classement est une forme de soulagement mais aussi de reconnaissance. “Enfin on y arrive (…) Cela prouve que l’effort paie”, s’est ainsi exclamée Sandra Idossou, activiste de l’environnement, initiatrice des “Eco-running”, une activité de salubrité.
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Mais pour l’activiste, il est impératif de s’interroger sur les raisons qui ont valu la reconnaissance à la ville et évaluer sa durabilité. “Est-ce que Cotonou est propre parce que Cotonou ne jette plus ou parce qu’il y a une société qui nettoie derrière ?”, s’interroge Sandra Idossou. Pour elle, derrière ce classement laudateur demeure l’enjeu de la prise de conscience des citoyens de leur responsabilité éco-citoyenne.
Il faut signaler que le classement de Jeune Afrique attribue un indice global pour chacune des 30 villes sélectionnées. Cet indice est composé de 26 indicateurs, répartis en cinq catégories (IDE, qualité de vie, infrastructure et logement, entreprise, emploi et services essentiels). Elle permet au magazine de réaliser son palmarès exclusif des 30 villes les plus attractives du continent.
