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Transport routier au Bénin : les acteurs engagés pour limiter les accidents

Les acteurs impliqués dans le transport routier au Bénin ont pris part à une séance d’échange avec le ministre-conseiller Jacques Ayadji. La rencontre a eu lieu ce mardi 25 février 2025 à Cotonou pour trouver des solutions face aux décès répétés sur les routes.

Les acteurs impliqués dans le transport routier au Bénin ont pris part à une séance d’échange avec le ministre-conseiller Jacques Ayadji. La rencontre a eu lieu ce mardi 25 février 2025 à Cotonou pour trouver des solutions face aux décès répétés sur les routes. 

La séance d’échanges et de sensibilisation a réuni les cadres du ministère du Cadre de vie et des transports, le préfet de l’Atlantique, le directeur général de la Police républicaine ainsi que les responsables des faîtières des professionnels du transport routier. Ensemble, ces acteurs ont fait le diagnostic des causes des décès répétés sur les routes.

Constats et engagements

Les responsables des faîtières trouvent plusieurs causes à l’origine des accidents de la route. Ces acteurs relèvent la vétusté du parc automobile, l’ignorance du Code de la route par les conducteurs et l’excès de vitesse. Ils soulignent également la non professionnalisation des conducteurs et le chargement hors gabarit. 

Sur ces différents points soulevés, les autorités présentes à la séance ont renouvelé leurs engagements. Le directeur général du Centre national de sécurité routière (Cnsr) a promis le renforcement de la collaboration entre le Centre, la Police et les différents acteurs. De son côté, la Police républicaine entend jouer sa partition a fait savoir le directeur général Brice Kokou Alowanou.


Le ministre-conseiller aux transports a exhorté les conducteurs et transporteurs au respect du Code de la route. Jacques Ayadji a également encouragé la Police républicaine à maintenir la veille.

Les responsables des faîtières ont profité de la rencontre avec les autorités pour évoquer des préoccupations de leur secteur. Il s’agit notamment des contrôles routiers répétitifs, les tarifs qui sont en dessous de la normale et à la saisine des véhicules branlants sans avertissement au préalable. 

Lire aussi : Cotonou : vers une opération de contrôle des conducteurs de taxi-moto

La veille de cette séance, à Cotonou comme à l’intérieur du pays notamment dans le Mono et le Couffo, les conducteurs de taxi-auto ont déclenché une grève de 48 heures pour faire entendre leur voix par rapport à ces préoccupations. Un mouvement similaire avait également eu lieu dans le Borgou, quelques semaines avant, contre les tracasseries policières.

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